Ces animaux qui nous guident.

Par Lydia Bison Tonnerre.
De plus en plus de personnes sur le chemin reçoivent la visite d’animaux en rêve ou en vision et me demandent de les aider à interpréter ces augures.
Voici donc un petit texte pour partager mon expérience sur le sujet.
Ces animaux se présentent comme des alliés et des guides pour nous. S’ils apparaissent de grande taille, ou humains à tête d’animaux, cela signifie qu’ils sont des émissaires des Grands Ancêtres, parfois de la Nation amérindienne où encore de la Nation des Étoiles. Chaque animal possède sa médecine personnelle et suivant notre degré de pratique et d’évolution, ils vont s’adresser à nous sur différents plans.
En général, il est bon d’analyser nos rêves de la manière la plus simple qui soit, c’est-à-dire avec une lecture au premier degré. Les esprits communiquent toujours de façon à ce que nous les comprenions ! Parfois, leurs messages peuvent être plus ésotériques, dans ce cas, ce n’est pas un problème de ne pas « comprendre » le message car il agira sur l’inconscient de manière à ce que nos cellules intègrent l’enseignement et notre intuition saura ensuite l’exploiter quand nous en aurons besoin.
La plupart du temps, le premier animal qui se présente au jeune initié est le loup. A l’instar de tous les canidés, il est un gardien du seuil et un protecteur fidèle. Il nous aide à franchir la première porte et s’il reste ensuite à nos côtés en tant qu’animal totem, de pouvoir ou esprit guide, il continuera à accomplir cette tâche à chaque étape de l’initiation. En Ancienne Égypte, le dieu chacal Anubis guide les âmes défuntes dans l’Amenti, le monde de l’Au-Delà, il est le gardien des portails vers les autres mondes et assure le passage en toute sécurité.
Un autre exemple d’animal récurrent, l’aigle :
Il nous offre la vision du Grand Tout. Il permet le détachement pour avoir une vision plus vaste du monde. Il nous invite à rentrer dans le monde invisible sans peur, nous y guide et nous permet d’élargir notre champ de perception plus loin que la réalité limitée par nos cinq sens. C’est par ailleurs un oiseau de proie, il peut ainsi nous suggérer de saisir des occasions qui se présentent spontanément sans qu’il nous semble devoir y prêter attention de prime abord. Si nous faisons une nouvelle rencontre par exemple, nous pouvons l’invoquer et lui demander qu’il nous envoie un rêve ou une intuition pour nous dire si cette rencontre va nous guider sur un chemin constructif. Il joue aussi un rôle de prévention. Il peut alerter en cas de danger le cas échéant.
Autre animal très actif dans le monde magique : Le hibou. C’est un oiseau de proie aussi, mais nocturne. Son vol est silencieux. Il révèle des secrets et apporte des messages, ce sont souvent d’ailleurs des nouvelles annonçant le départ de quelqu’un dans l’Autre Monde. C’est aussi un animal important dans la tradition celte, il informe que nous possédons des pouvoirs magiques ou de guérison. Il est très relié au sorcier Merlin et à la vibration elfique, aux Dévas-esprits de la nature, le Petit Peuple. C’est un gardien farouche, il possède des qualités de transmutation-transformation, c’est à dire la capacité à digérer les énergies négatives pour les transmuter en lumière, en qualités, ou médecines personnelles.
Quand aux félins, prenons l’exemple de la panthère noire. Elle agit en secret, dans les profondeurs, cet animal est très relié à la déesse Kali en Inde, déesse de la destruction dont l’action permet ensuite la reconstruction. Elle invite à une déconstruction sur le plan psychique, à lâcher des peurs et des vieux schémas, elle aussi pour nous inviter dans le monde invisible où nous attendent bien des trésors à découvrir!
Comment accueillir ces visites ?
Il est favorable de réaliser un petit autel où méditer et prier tranquillement ; y déposer une bougie blanche, de l’encens en offrande, des objets sacrés et des photos ou dessins représentant les animaux qui nous rendent visite puis trouver un moment dans la journée pour leur consacrer un temps, leur parler, chanter pour eux, les remercier et leur formuler nos requêtes. Rien ne nous oblige à le faire tous les jours, peut-être une ou deux fois par semaines suffisent. L’important est plus dans une régularité, à la manière d’un rendez-vous ; c’est ainsi que les esprits reconnaissent que l’on veut communiquer avec eux. Ils seront présents quand nous nous présenterons devant l’autel. Au début nous pouvons nous sentir un peu seuls puis en insistant nous commençons à ressentir les présences car notre sensibilité s’accroit considérablement.
Nous avons tout loisir d’effectuer une danse de ces animaux, de préférence dans la nature, au rythme du tambour, seul ou en groupe et laisser leur esprit pénétrer en nous. Nous devenons l’animal, ressentons son aspect sauvage, ses sens plus développés que les nôtres, rituel puissant et vivifiant !
Ensuite, Il est judicieux d’investiguer afin de déterminer si ces esprits sont nos animaux de pouvoir, totem et guide.
L’animal de pouvoir se situe au niveau des deux premiers chakras. Il représente notre force, ce qui nous meut.
L’animal totem se situe au niveau du plexus, coeur et un peu sur la gorge. Il représente notre talent premier, notre qualité médecine.
L’esprit guide se situe sur les chakras supérieurs. Il nous relie à nos ancêtres et à toutes leurs médecines.
Pour ce qui me concerne, l’animal de pouvoir est le serpent. Ma force se situe dans la capacité à transmuter les poisons. Il est aussi l’esprit premier de la tradition indigène dans laquelle j’ai été initiée et qui m’a permis d’acquérir des bases solides tout au long de mon parcours vers le recouvrement du Terma SIBA.
Mon totem est le fourmilier, détective talentueux qui part en quête de la source des problématiques.
Mon esprit guide est le bison noir, (Bison Tonnerre dans sa dimension tantrique) qui a cette capacité à assumer charges et responsabilités, à entendre la voix de la sagesse mais aussi à canaliser la Nation des Étoiles et son langage dans un but alchimique au service de la régénération planétaire.
Ces esprits peuvent changer au fil de notre parcours et notre évolution. Vient le temps où ils s’installent à demeure. Je recommande de faire un exercice de visualisation où un voyage chamanique, accompagnés de tambour ou de chants et « voir » quel animal apparait sur ces zones de chakras citées, y laisser opérer leur vibration. Nous pouvons ensuite les invoquer pour nous aider à accomplir certaines tâches.
Les rituels permettent de canaliser ces esprits, de les reconnaître « officiellement » en quelque sorte et intégrer leurs médecines. C’est aussi le principe des diètes traditionnelles enseignantes en Amazonie.
Le Guerrier-Guérisseur possède ensuite un grand arbre totémique où de multiples animaux viennent s’installer et travailler à ses côtés, toutefois les trois principaux sont les plus actifs et leurs médecines les plus adéquates pour la mission de vie que notre Moi Supérieur s’est choisie.