Le Chaman ou Guerrier-Guérisseur

Par Lydia Bison Tonnerre.
« Toute technologie suffisamment avancée se confond avec la magie.»
Arthur C. Clarke
Depuis la nuit des temps, les chamans – Guerriers-Guérisseurs – femmes et hommes, opèrent dans la sphère invisible pour obtenir des résultats dans la sphère visible : guérisons, changements météorologiques etc.
Les chamans (terme d’origine sibérienne) sont celles ou ceux qui ont la capacité de rentrer en contact avec les différentes technologies issues de l’imagination débordante de notre Déesse ainsi qu’avec la multitude d’êtres, esprits, guides peuplant les différents mondes rêvés par Pachamama-Gaïa, tout aussi réels que le nôtre mais sur d’autres plans vibratoires. Ils sont les sorcières-sorciers, les conseillères-conseillers, les guérisseuses-guérisseurs, les guerrières-guerriers, les artistes, les mystiques, les prêtresses- les prêtres…
Le véhicule des chamans est la transe, obtenue de diverses façons. Tout un chacun est susceptible de rentrer en transe et de voyager entre les mondes. Toutefois, cette démarche n’est pas sans risque pour le novice, le chemin étant parsemé de pièges et d’épreuves. L’on ne devient pas chaman en quelques mois. Ceux qui prétendent le contraire ne le sont aucunement et n’ont pas passé les caps périlleux d’une réelle initiation. Nul chaman accompli ne choisit cette vocation mais une fois embrassée, elle exige un plein engagement, une ascèse stricte et une pratique permanente et continue.
La fonction des chamans consiste à prendre quotidiennement sur soi la responsabilité de diverses manifestations et dysfonctionnements qui nécessitent d’être transmutés pour le collectif, la Tribu. Lors des rituels, ils deviennent les catalyseurs de la somme d’informations et des charges de très basses fréquences que cela représente. Ils s’appliquent, grâce à leur enseignement reçu et à leur pratique ritualisée, à la transformer en énergie de haute fréquence. Ce sont des alchimistes.
Dans le chamanisme primitif c’est par leur force de concentration et avec l’aide de leurs alliés invisibles que les Guerriers-Guérisseurs invoquent les « ombres », les énergies perverses qui une fois manifestées les prennent pour cible, responsables identifiés et assumés de leur mise en lumière. Ils tombent dans un état de « stupeur », ils sont paralysés, tandis qu’ils requièrent toute l’attention d’assistants très fiables, battant le tambour qui rythme les chants tout au long du processus de digestion et de transformation des énergies. Lorsqu’ils reviennent à eux, c’est en vainqueurs de l’adversité. La problématique à laquelle ils se sont confrontés est résolue.
L’instrument premier des chamans est leur corps. Cela les place dans un état de grande vulnérabilité, tout en leur conférant une force conséquente, celle de la confiance totale en leurs alliés et en leur pratique. Ceci représente le sacrifice fondamental (du latin sacer-sacra et facio-facis : faire, créer le sacré) que font des êtres dévoués à leur Tribu et à la Terre.
Considérant que devenir chaman n’est pas pour tous, il est néanmoins accessible à qui le désire sincèrement, d’apprendre le maniement de clés et d’outils chamaniques, en commençant avec une guidance appropriée reliée à un système traditionnel, puis en s’émancipant progressivement au rythme de la maitrise de la transe.
Dans la voie magique, la guerrière, le guerrier, font preuve de courage. Conscients du réel danger, ils s’apprêtent à identifier leurs peurs, leurs démons intérieurs et à s’y confronter comme à toute partie de soi non alignée et non impeccable.
Les Guerrières-Guérisseuses proclament:
« En Guerrière, je m’engage à me connaître, jour après jour, rituel après rituel.
Je mets tout en œuvre pour mériter la confiance de ma Tribu et des esprits.
J’offre humblement mon honnêteté et ma sincérité.
Je ne dissimule pas ; mon cœur est transparent comme l’eau des Himalayas.
En Guerrière, je traduis chacune de mes paroles en action vraie. Aucune de mes faiblesses ne saurait être source de honte.
Je me déclare Tantrika à l’âme nue, au coeur pur; là est ma force.
Nul ne saurait me dérober quoique ce soit car rien n’est mien.
Je ne saurais identifier les schémas ni aucune mémoire qui me traversent à qui je suis.
Ma quête est celle de la liberté, je livre bataille à mes ennemis les déviances, les fausses croyances et l’Ego. Je suis testée en permanence, je l’accueille invariablement ; je ne me considère nullement supérieure aux Grands Ancêtres. »
Les Guerriers-Guérisseurs proclament :
« En Guerrier, je m’engage à me connaître, jour après jour, rituel après rituel.
Je mets tout en œuvre pour mériter la confiance de ma Tribu et des esprits.
J’offre humblement mon honnêteté et ma sincérité.
Je ne dissimule pas ; mon cœur est transparent comme l’eau des Himalayas.
En Guerrier, je traduis chacune de mes paroles en action vraie. Aucune de mes faiblesses ne saurait être source de honte.
Je me déclare Tantrika à l’âme nue, au coeur pur; là est ma force.
Nul ne saurait me dérober quoique ce soit car rien n’est mien.
Je ne saurais identifier les schémas ni aucune mémoire qui me traversent à qui je suis.
Ma quête est celle de la liberté, je livre bataille à mes ennemis les déviances, les fausses croyances et l’Ego. Je suis testé en permanence, je l’accueille invariablement ; je ne me considère nullement supérieur aux Grands Ancêtres. »
L’imagination est le pont entre les mondes. Elle nous permet d’envisager sereinement que tout ce qui est imaginable a sa réalité et son existence en quelque endroit de l’univers. Pourrions nous imaginer quoique ce soit qui n’existe pas ? Comment pourrions nous surpasser l’imagination de notre créatrice ? Le chaman affirme : « Je vois ce que je crois » et non: « Je crois ce que je vois ». Pensons à la narration des caravelles dans le film documentaire : « What the bleep do we know ? » :
« Quand les caravelles de Christophe Colomb arrivèrent en vue des côtes du nouveau monde, pas un seul des natifs ne pouvaient les discerner. Elles étaient trop éloignées de leur propre technologie. Cela leur était tellement étranger, sans référence culturelle, qu’ils ne pouvaient pas concevoir leur existence, encore moins percevoir leur présence. Le chaman de la tribu avait cependant noté que les flots généraient des tourbillons et une écume inhabituels, son observation le poussant à scruter la mer assidument. Au terme d’un long acharnement, les caravelles lui apparurent enfin dans leur massive forme inquiétante. Dès qu’il confia à sa tribu le fruit de sa découverte, chacun put les voir à son tour ».
Toute création émerge de l’imagination, celle des Hommes ou celle de notre Déesse qui nous délègue un pouvoir créateur immense. Il est évident que ce pouvoir créateur est hélas plus utilisé pour détruire que pour construire. L’humanité est maladivement aspirée dans une spirale infernale d’auto destruction et d’auto mutilation parce qu’elle est contaminée par un virus pernicieux. Les répétitions en boucles des conditionnements sont la signature de ce virus, celui de la consommation, mal qui nous rend captifs de la fausse matrice de limitation. Il nous enferme, nous aliène.
Nourrissons la foi en notre pouvoir créateur sans limites ! Que tout notre être tende au retour à l’harmonie !
Devenons des Guerriers-Guérisseurs et entrons dans la danse alchimique orchestrée par la Grande Déesse pour ramener l’équilibre et la paix dans le paradis qu’elle nous offre.